Le cachet authentique des immeubles, des gens, l’ambiance chaleureuse, l’impression de bien être qui envahie les gens en entrant dans la rue, le sentiment d’être en vacances et bien plus!
De quelle manière les personnes de votre collectivité en profitent-elles?:
Situé au pied de la falaise sous le Château Frontenac existe une petite rue magnifique.
Au XVIIe siècle, la rue du Petit-Champlain n’était qu’un sentier qui menait à la fontaine de Champlain. Depuis, la rue du Petit-Champlain a vraiment changé, du haut des escaliers casse-cou c’est toujours une beauté chaque jour que ce soit un matin ensoleillé ou nuageux ou par une journée d’été ou d’hiver, qu’elle soit pleine de gens ou déserte tôt en matinée ou tard en soirée, cette petite rue a un petit quelque chose de magique, d’envoûtant, une espèce de micro climat y règne, il y fait toujours beau.
Dans cette rue piétonne, on y retrouve des boutiques et des restos avec des gens passionnés, certains y sont depuis plus de trente ans et ne quitterait cette petite rue pour rien au monde. La plupart des commerçants sont des artisans québécois qui nous partagent leurs passions avec leurs produits locaux. Il ne faut pas oublier les gens qui y habitent, des gens qui ont à cœur la beauté et la tranquillité des lieux.
Il y a aussi le Théâtre Petit Champlain que l’on nomme aussi La Maison de la Chanson, cette année le Théâtre a subi un réaménagement qui assurera une plus grande ergonomie et une meilleure fonctionnalité des lieux, afin d’améliorer l’expérience des artistes et du public, et de faciliter le travail des employés.
Pour les amants de la nature ou pour retrouver son cœur d’enfant, le parc Félix-Leclerc avec ses balançoires, ses chaises Adirondacks et foyer plaît à tous, l’hiver une glissade de glace est aménagée pour les 7 à 77 ans et pour la période des fêtes le Père Noël accueille les passants dans son royaume extérieur. Si on continue jusqu’au bout de cette petite rue, on peut y déguster à l’année la merveilleuse tire d’érable de la Petite Cabane à sucre, et ensuite se rendre dans le deuxième parc situé à l’extrémité de la rue, le parc Petit Champlain, encore là ambiance chaleureuse avec chaises et foyer et pour le carnaval ce parc se transforme en décor de sculptures de glace.
Cette minuscule rue est empruntée par des milliers de gens de partout dans le monde, parfois mêmes en une seule journée, il peut y passer des dizaines de milliers de personnes. Ça nous donne l’impression d’être en vacances à travers le monde!
Événements et festivals :
Le Carnaval de Québec du 29 janvier au 14 février 2016
Cycle chic 30 avril 2016
Parcours des terrasses gourmandes 10 juin 2016
La Nuit des Galeries 24 septembre 2016
Halloween 30 octobre 2016
Noël du 27 novembre au 24 décembre 2016
Caractéristiques historiques ou patrimoniales :
Au XVIIe siècle, la rue du Petit-Champlain n’était qu’un sentier qui menait à la fontaine de Champlain. C’est en 1688 que le petit sentier devient la rue des Meulles qui tire son nom de Jacques de Meulles, intendant de la Nouvelle-France de 1682 à 1686. En 1792, la rue De Meulles est inscrite au recensement sous le nom de rue Champlain, puis sur une carte datant de 1874, on retrouve la Petite rue Champlain pour ne pas confondre avec la Grande rue Champlain.
Au XIXe siècle, durant la grande famine en Irlande, beaucoup d’Irlandais immigrent au Canada et trouvent du travail dans les chantiers maritimes de la Ville de Québec. Ils s’établissent dans la rue Champlain à Cap-Blanc, dans la rue du Cul-de-Sac et dans la Petite rue Champlain. Ils appelaient celle-ci la rue « Little Champlain Street », et au fil du temps les francophones traduisirent littéralement ce terme en « rue du Petit-Champlain ». Vers 1960, la dénomination de la rue prit officiellement le nom qu’on lui connaît aujourd’hui.
Les pêcheurs, les débardeurs et les employés des chantiers maritimes adoptent l’endroit et y érigent leurs maisons. Entre 1725 et 1760, toutes les maisons doivent être reconstruites en pierre, afin de prévenir les feux. Puis, un peu plus tard, au cours des années 1770, on construit un escalier de bois au bout de la rue pour faciliter l’accès au quartier. Vers 1830, il fait bon vivre dans cet endroit recherché, aux maisons bien entretenues et bien décorées. Par la suite, et ce, jusqu’à la fin du 19e siècle, la rue devient le refuge des familles ouvrières irlandaises qui pratiquent les activités portuaires et la construction navale. Les activités fluviales accusent cependant, au 20e siècle, une baisse importante. On délaisse la rue, et les habitants qui demeurent sur place s’appauvrissent inexorablement. En 1960, la rue se trouve pratiquement à l’abandon. On recouvre alors les maisons de tôle, afin de cacher les pierres délabrées. Seuls de petits artisans décident de venir y installer leur atelier, car le prix du loyer est minime.
Au milieu des années 1970, une grande pauvreté atrophie le quartier. C’est à cette époque que deux entrepreneurs, Gerry Paris, homme d’affaires, et Jacques DeBlois, architecte, décident d’acheter quelques immeubles du quartier et de leur faire subir une cure de rajeunissement. En 1982, les deux hommes souhaitent acquérir d’autres immeubles, mais ne disposent pas des liquidités nécessaires. Ils s’associent donc avec la SODICC, aujourd’hui la SODEC, en cédant à l’organisme 51 % des parts.
Caractéristique(s) mémorable(s) ou unique(s) :
En 1985, une cinquantaine d’artisans et de commerçants se sont regroupés pour acheter le parc immobilier du Quartier Petit Champlain qui avait subi une importante cure de jeunesse dans les années 70. Ils évitaient ainsi que les immeubles du quartier soient vendus à des investisseurs américains. Les marchands signèrent la charte qui donna naissance à une coopérative de producteurs le 25 novembre 1985.
Les membres se retrouvèrent copropriétaires et se donnèrent une mission bien précise : Maintenir, améliorer et promouvoir le Quartier Petit Champlain comme produit culturel, commercial et touristique qui se distingue par l’originalité, la diversité, la prédominance de créations artistiques, la qualité et l’authenticité des produits offerts par les commerçants.
30 ans plus tard, la Coopérative jouit d’une prospérité notable. Elle joue le rôle de gestionnaire du parc immobilier, tout en veillant au développement commercial du quartier.
Submitted by: Mélanie Ferland
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